Les illyriens, les celtes et les germains sont tous des peuples indo-européens. Ils ont en communs d’avoir vénérés les rivières et les sources, voir dans certains cas de les avoir divinisés. Enfant, j’ignorais ce fait. Et pourtant, spontanément lorsque j’avais du chagrin, je quittais le lieu-dit où nous vivions. Je traversais le champs qui bordait notre jardin, pour me rendre à la rivière en contrebas, l’Issoire. Auprès d’elle, je trouvais le calme, la paix et le réconfort dont j’avais besoin, comme auprès d’une mère. L’endroit me semblait aussi magique et enchanteur. Même si à cette endroit proche de sa source, l’Issoire ressemble plus à un ruisseau, qu’à une rivière. Elle avait le pouvoir et l’a encore de guérir mes peines. Il y a quelque chose de sacré et de respectable en elle. C’est auprès d’elle que j’ai su ou plutôt expérimenté dès l’enfance et concrètement, que ma spiritualité était liée à la nature. Je ne comprenais pas le besoin des adultes de s’enfermer dans une église pour approcher « Ce qui est divin », alors que cela est si accessible et évident dans la nature.
Catégorie : Anciens articles (2016 – 2021)
Dans la sphère des blogueurs, des guides, des coachs, des sorcières, des prêtres(sses) et des chamans, le développement personnel côtoie parfois de très près la spiritualité. Effectivement, il y a des passerelles entre ces deux domaines. Un sujet revient souvent dans la masse des publications. Il s’agit du fameux « entoure-toi de gens bienveillants et évite les gens toxiques ». C’est souvent un bon conseil. Mais, tout dépend du contexte. Il est facile de déraper du « évite les gens toxiques » à évite tous les gens qui te contrarient à cause de tes idées. Ce qui revient à finir par s’entourer de personnes ayant uniquement les mêmes opinions et les mêmes croyances, tout en refusant tout débat, c’est ce qui est désigné par la notion d’entre-soi. Notre peur du rejet, notre besoin d’appartenance ou notre désespoir parfois nous égarent et nous rendent vulnérables. La frontière entre « éviter les gens toxiques » pour avoir la paix et fuir le monde devient alors très mince.
(ancien article de 2020 remis en ligne)
Je suis tombée dans le monde du néo-paganisme francophone et donc aussi celui des sorcières modernes, qui lui est lié, au début des années 2000. Je suis loin d’être une pionnière. Ces mouvements sont nés avant que j’en fasse la connaissance. Mais, depuis quelques temps, je remarque quelque chose, qui me pose question et m’interpelle. Il s’agit de l’émergence de youtubeuses, de formations, de magazines et autres produits estampillés sorcière/sorcier. Vous allez me dire avec mes motifs graphiques sur tee-shirts et autres supports imprimables, j’en fais partie. Oui, c’est bien pour ça que je me pose la question. Bien que je pense être plus dans l’humour et la démarche artistique. Je me dois de questionner le sujet. Mais quel sujet ? Et bien la transformation de la notion de sorcière en concept marketing et commercialisable, c’est à dire sa récupération par le capitalisme comme produit source de profits.
Dogma est un film américain datant de novembre 1999. Et oui, ça nous rajeunit pas tout ça. Il a été écrit et réalisé par Kevin Smith. J’ai dû le voir 3 ou 4 fois et malgré tout il me fait toujours autant rire. L’humour est pas toujours très subtil, certains le trouvent même « potache ». Pourtant, ce scénario, qui peut sembler un peu abracadabrant, caricaturant certains aspects de la religion catholique, est terriblement drôle. Alors si vous ne l’avez toujours pas vu, je vous conseille de le voir.
Je suis en amour avec la divinité. Je prends ce terme dans le sens large des manifestations de l’être divin, créateur/trice et animateur/trice du monde. Ce qui m’émeut dans les différentes religions et les traditions spirituelles, ce sont les textes ou s’expriment la dévotion avec sincérité. Il y a parfois des mots et des témoignages si forts, que lorsque je les lis, j’oublie ce qui peut me différencier dans ma pratique de son auteur. Je perçois alors ce que nous avons en commun. Ce fut le cas dernièrement avec certains textes de la tradition Sikh, qui est un monothéisme, mais différent des 3 religions du Livre, que nous connaissons le plus. Il me semble sentir l’influence de l’Hindouisme dans cette religion née au cœur du Penjabe. J’ai (très très) résumé ci-dessous quelques éléments que j’ai appris à ce sujet en consultant les sites du sikhisme francophone et certaines sources anglophones.